Dr. Holi Rajery - Linkedin
Tout le monde ressent de la douleur et un épuisement à un moment donné de sa vie. Mais la douleur lancinante devient intolérable lorsque la personne se trouve en phase de fin de vie ou quand elle est atteinte d’une maladie grave et incurable, complètement affaiblie. Si la loi sur l’euthanasie reste toujours au stade des discussions, la médecine et les professionnels de santé prescrivent des actes et remèdes pour tout au moins apaiser et soulager les douleurs physiques.
La manifestation de symptômes physiques continus peut amener un médecin généraliste ou un spécialiste à qualifier une maladie de phase avancée. À ce stade, et lorsque le pronostic vital est relativement court, un service de soins particuliers est accordé au patient et son entourage.
Lorsque l’espérance de vie est faible, ces soins actifs porteront tout d’abord sur l’évaluation des symptômes de la maladie. L’objectif est de pouvoir prescrire un traitement médicamenteux approprié à base d’antalgiques et d’analgésiques. Le dispositif est accompagné de thérapie spéciale adaptée pour soulager la douleur ressentie par le malade.
Force est d’admettre qu’arrivé à un certain stade avancé de la maladie et lorsque le pronostic de guérison est faible, plus aucun remède ne servira à rétablir complètement le patient. Toutefois, la continuité des soins est primordiale. Prescrire des soins palliatifs s’avère l’unique moyen efficace pour soulager les souffrances du patient et faciliter la tâche des proches et accompagnants. L’objectif est de leur offrir une meilleure qualité de vie et une opportunité de mieux appréhender cette épreuve difficile qui caractérise la fin de vie d’une personne atteinte d’une maladie grave.
Selon la nature des symptômes analysés puis évalués, le médecin traitant s’occupe de l’organisation des soins au niveau du service d’hospitalisation. Il pourra prescrire une hospitalisation immédiate ou encore le maintien à domicile en mettant à la disposition de la famille des équipes mobiles joignable du lundi au vendredi, voire le week-end ou une unité de soins pluridisciplinaire.
L’hospitalisation à domicile peut aussi se faire à la demande du patient. Dans tous les cas, la meilleure alternative pour aider le malade et apaiser ses souffrances physique et psychique est sans nul doute l’administration de sédatifs. Le soutien psychologique est un accompagnement optimal destiné à améliorer la qualité de vie du malade et à soutenir les proches.
Evaluer la nature de la douleur associée au stade de la maladie évolutive
Lorsque les manifestations et les symptômes se répètent à intervalles réguliers, le traitement de la douleur en maison médicale est recommandé dans un premier temps. Tous les malades devraient toujours avoir accès aux soins médicaux et curatifs grâce à un bon travail d’équipe.
Cependant, ces types de soins sont inadaptés lorsque le patient arrive au stade d’agonisant. La douleur lancinante est alors qualifiée de nociceptive.
Les soins palliatifs consistent en l’organisation d’une thérapie de soutien moral, s’apparentant à un fluide vital qui leur donnera un semblant de guérison relative. Les soins palliatifs administrés avec l’accord du médecin serviront à soulager sa douleur. L’accompagnement des patients les aide à se sentir bien entourés et soutenus dans ces épreuves.
Droits des malades : veiller au confort de l’agonisant
Une réadaptation et une guérison anticipées des patients atteints d’une maladie grave agonisant peuvent servir à leur remonter le moral. Pour ce faire, l’intervention d’un psychologue spécialisé dans la fin de vie est indispensable pour analyser les habitudes et le mode de vie habituel des malades afin de recommander les meilleurs comportements et attitudes à adopter dans l’accompagnement des personnes malades. Ces directives s’adressent à son entourage pour le persuader que les manifestations des symptômes ne devraient plus être dépendantes des traitements médicaux.
Le recours aux soins palliatifs sert à apporter le confort et à améliorer la prise en charge du mourant sans pour autant prolonger sa durée de vie. L’idée est de coordonner les actions de toute une équipe de soins palliatifs pour le bien-être du malade.
Recourir à la médecine douce
Diverses thérapies sont aujourd’hui disponibles sur demande et sont proposées en soins palliatifs pour soulager la souffrance psychologique d’un malade mourant. L’objectif est de garantir le bien-être et le confort physique et psychique du patient d’autant plus si celui-ci est conscient de son état d’agonisant. Des scientifiques laissent entendre que certaines thérapies de la médecine douce peuvent très bien soulager la douleur.
Elles sont alors très utilisées comme soins de supports. Il en est ainsi des massages de relaxation, de l’homéopathie, de l’acupuncture, de l’ostéopathie, de la sophrologie, de l’aromathérapie, ou encore de l’hypnose… Autant de méthodes naturelles qui, visiblement, ne présentent aucun effet secondaire. Bien au contraire, les séances sont généralement relaxantes et apaisantes, contribuant considérablement au confort des personnes atteintes de maladies incurables ou personnes âgées.