Dr. Holi Rajery - Linkedin
La présence d’un animal de compagnie auprès des personnes atteintes de maladie grave ou chronique est rassurante. C’est pourquoi certaines maisons de retraite commencent à les accepter. S’occuper d’un animal est bénéfique pour les personnes âgées, autant pour leur santé physique que pour leur moral.
Les animaux de compagnie qui demandent à être promenés régulièrement et qui apprécient de jouer permettent à la personne âgée de rester active, de bouger. Ce bienfait n’est pas à négliger, car s’occuper de son animal aide par exemple à se prémunir contre les maladies cardiovasculaires.
Faute de ne plus avoir de vie sociale, et donc de ne plus avoir d’occasion de rencontrer d’autres personnes, l’isolement et la solitude deviennent le quotidien de nombreuses personnes âgées.
Un animal de compagnie réconforte et sécurise le sénior âgé en apportant en plus une présence bienveillante, l’affection, la fidélité, la gaieté.
1- L’animal développe le sentiment de responsabilité
Pour les personnes âgées sorties de la vie professionnelle, qui n’ont plus d’enfants à charge, vivre avec un animal de compagnie c’est continuer à se sentir utile et responsable.
Assurer de bonnes conditions de vie à leurs animaux contribue à les aider à rester vigilants, à se sentir responsables et donc à entretenir une bonne estime d’eux même, qui fait souvent défaut avec l’avancée en âge. S’occuper de son animal de compagnie constitue un but quotidien et une raison d’être.
2- Une aide pour les personnes atteintes de maladies dégénératives
La présence d’un animal de compagnie au côté d’une personne atteinte d’une maladie dégénérative, comme la maladie d’Alzheimer par exemple, est incontestablement bénéfique pour sa santé morale.
En effet, elle contribue, entre autres, à aider la personne à continuer à se repérer dans le temps grâce au rythme régulier de vie de son compagnon. La personne âgée malade garde un lien avec la vie réelle. S’occuper d’un animal de compagnie permet une stimulation du cerveau et notamment le ralentissement de la perte de mémoire.
Dr. Holi Rajery