Dr. Holi Rajery - Linkedin
La maladie d’Alzheimer engendre une dégénérescence totale du malade lorsqu’il atteint la phase finale, ce qui est dû à la mort progressive des neurones, des cellules du cerveau, accentuée par des lésions cérébrales irréversibles. La personne âgée qui en est affectée a totalement perdu son autonomie, ses facultés physiques et mentales et requiert des soins particuliers, tels qu’un accompagnement permanent ou une surveillance de proximité du fait de troubles du comportement susceptibles de se produire, souvent de façon inattendue et imprévisible.
La phase finale de la maladie d’Alzheimer est également qualifiée de démence corticale, stade où le cortex cérébral ne conserve plus la substance grise et que le patient n’est plus maître de lui-même. A partir de ce stade, le système nerveux ne fonctionne plus et le sujet ne contrôle plus ses gestes et sa parole, il apparaît visiblement comme un automate. Une fois arrivé à ce stade terminal, plus aucun traitement médicamenteux ne s’avère efficace et l’espérance de vie du patient est très courte.
Origines et relations de cause à effets
Les facteurs génétiques étaient souvent évoqués pour être à l’origine de l’altération des fluides qui alimentent les neurones et les cellules nerveuses pour aboutir à leur mort progressive. Toutefois, des scientifiques français et américains ont mis à jour de nouvelles hypothèses susceptibles de déterminer l’origine véritable de la maladie d’Alzheimer. Ces recherches font état du rôle que joue le débit sanguin cérébral dans le développement et l’évolution de ce trouble affectif irréversible qui s’aggrave au fil des jours. A cet effet, il a été démontré que des vaisseaux sanguins qui s’enchevêtrent en réseau serré et épais dès l’entame de la maladie empêchent le sang d’irriguer correctement le système nerveux, engendrant ainsi un dérèglement de son fonctionnement.
Par ailleurs, il se peut que la maladie soit héréditaire, quoique de tels cas soient rares. Des facteurs génétiques seraient alors à l’origine de la maladie.
Quoi qu’il en soit, il importe de se défaire des préjugés selon lesquels cette maladie qui affecte souvent les personnes âgées est une étape incontournable de la vieillesse. Même si la plupart des patients sont âgées de plus de 65 ans, des symptômes apparaissent parfois de manière précoce dès l’âge de 40 ou 50 ans.
Les symptômes évocateurs
De manière générale les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont la perte de la mémoire à court terme sur des événements récents, mais il arrive que les personnes atteintes de lésions caractéristiques des maladies neurodégénératives ayant fait l’objet de diagnostic précoce par des médecins spécialistes tels qu’un psychiatre, ne présentent pas les premiers symptômes.
A l’instar d’une personne atteinte par la maladie de Parkinson caractérisé par des tremblements physiques accompagnés de spasmes et parfois de convulsions, le malade d’Alzheimer se trouve dans l’impossibilité de remplir certaines tâches relatives à ses habitudes quotidiennes. Ces personnes âgées ont besoin d’aide et d’accompagnement, outre les soins et les besoins élémentaires relatifs à leur vie quotidienne comme l’alimentation, l’hygiène, etc. Voici comment faire pour leur faciliter la vie avec les soins palliatifs, après que les symptômes se soient aggravés.
La démence apparaît comme un dysfonctionnement cognitif de manière épisodique ou permanent lorsque la maladie atteint sa phase finale. Chez les personnes âgées en fin de vie, elle occasionne des pertes de mémoire ou une amnésie totale ou partielle, des troubles du langage et de l’élocution. Les traitements dispensés en soins palliatifs peuvent ralentir la maladie, notamment le processus de développement. Toutefois, une fois avancé, le processus est irréversible. S’il est encore capable d’effectuer des mouvements physiques, même réduits, le patient a des sautes d’humeur susceptibles de le métamorphoser parfois en une personne violente et agressive. Il retombe rapidement dans un état léthargique et apathique, lequel lui ferait faire des hallucinations et des instants de délire. Dans la phase finale de la maladie, le patient devient entièrement dépendant dans la mesure où ses seuls moyens de communication reposeront sur des mouvements gestuels.
Mais une des caractéristiques de cette maladie sont les troubles du sommeil. Le malade aura tendance à confondre la nuit et le jour et vivra des nuits blanches successives sans trouver le sommeil.
Soins palliatifs chez les malades
Des traitements thérapeutiques peuvent freiner la progression de la maladie ou même la prévenir. Le psychiatre pourrait déterminer à l’aide d’un diagnostic précoce, d’analyses et d’observations approfondies le stade de la maladie et agir ainsi en conséquence.
La progression de l’Alzheimer suit en effet 3 stades, léger, modéré et avancé. Même si au stade avancé la maladie ne peut être guérie par des soins curatifs, les traitements thérapeutiques, à base d’antiglutamates, entre autres, dispensés en soins palliatifs, peuvent avoir un effet positif sur les troubles du comportement qui affectent le malade.
Une autre thérapie est d’accompagner le malade à retrouver ses repères de manière à mieux gérer les troubles. L’objectif est de permettre à la personne malade de vivre ses derniers jours dans le confort avec une bonne qualité de vie.