Les soignants au sens large, surtout les médecins, se trouvent parfois face à la demande de provoquer la mort d’un patient ou de l’aider à mourir en mettant en place un suicide assisté. La médecine a appris à se retirer devant l’évidence de son impuissance ou à la demande de ceux qui l’implorent.
Les nouveaux droits d’une personne atteinte d’une maladie grave et incurable sont encadrés par la loi Léonetti, qui régit les derniers temps d’un patient en fin de vie. L’injection de médicament pour faire mourir volontairement, même sans douleur, est interdite en France.
La loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est datée du 4 mars 2002. Elle stipule que le patient a le droit d’être informé sur son état de santé et exige également que sans le consentement libre et éclairé de la personne, aucun traitement ni acte médical ne peut être pratiqué. Ainsi, la personne malade a le droit ...