Dr. Holi Rajery - Linkedin
Le cancer est la première cause de mortalité prématurée chez les patients de moins de 60 ans lorsqu’il atteint le stade terminal. Ce genre de maladie peut affecter autant les adultes que les enfants et les adolescents, en l’absence d’immunothérapie elle évolue progressivement. Une fois arrivé au stade de tumeur, le cancer entame graduellement les cellules et les tissus des organes atteints, jusqu’à les détruire complètement. Cette dernière étape est la phase terminale durant laquelle les soins palliatifs constituent les seuls traitements adaptés. En effet, les soins curatifs s’avèrent inefficaces et n’empêchent pas l’évolution inexorable de la maladie.
Avant la phase terminale, l’oncologue préconise un traitement classique comme la chimiothérapie et la radiothérapie pour stabiliser ou pour ralentir, voire pour freiner la progression de la maladie ainsi que la multiplication et la prolifération des cellules cancéreuses dans les organes.
Dans certains cas, comme le cancer du sein, du côlon, du poumon ou du col de l’utérus, la guérison est possible si la maladie est diagnostiquée à temps. Des statistiques font état de guérison totale de 9 cas sur 10 de ces types de cancers. L’administration de traitements adaptés peut prévenir ou retarder la phase finale du cancer. Si la tumeur n’a pas été diagnostiquée à temps et a rapidement évolué en métastases, la prise en charge palliative est indispensable au patient.
Le dépistage précoce permet de diagnostiquer à temps une tumeur pour accélérer la prise en charge. Malheureusement, il ne concerne actuellement que certains types de cancers, comme celui du sein détecté par la mammographie, de l’intestin par la coloscopie ou encore du col de l’utérus dépisté grâce à un frottis vaginal.
Il est encore impossible de réaliser un dépistage fiable sur certains organes, la personne souffrante doit alors se soumettre à une série d’analyses avant un diagnostic précis. Pour dépister des tumeurs cérébrales, une série d’examens et d’analyses médicaux est entreprise avant ou au moment de l’apparition des premiers symptômes. Diverses méthodes sont utilisées pour dépister le cancer selon la nature de la maladie et l’organe suspecté d’être affecté par une cellule cancéreuse. La méthode moderne et la plus fiable est sans nul doute la biopsie. Dans certains cas, comme pour le cancer du pancréas un scanner est nécessaire pour dépister la maladie ou la présence de cellules cancéreuses.
Pour dépister d’autres types de cancers comme celui de la prostate et de la vessie, le dépistage consiste à déceler des faits ou encore des infections anormales chez la personne au moment d’uriner ou de l’orgasme. Dans ces cas, si les traitements médicaux s’avèrent inefficaces et que les douleurs persistent, un diagnostic du cancer serait alors recommandé.
Dans le cas de suspicion d’un cancer de la peau, le dépistage repose sur la constatation de taches sombres, blanchâtres ou rougeâtres sur l’épiderme qui peuvent évoluer en inflammations et en plaies purulentes s’étalant sur plusieurs parties du corps.
L’apparition de nombreux symptômes évocateurs et qui s’aggravent au fil du temps fait conclure que la maladie du cancer est à sa phase terminale, également connue sous le nom de métastase. Les différents traitements médicaux sont inefficaces et les cellules saines dépérissent inexorablement. Les douleurs se font de plus en plus sévères, sans qu’aucun traitement n’arrive à les apaiser. Le risque de décès est très élevé, comme les chiffres clés de l’Institut National du Cancer l’indiquent.
D’autres symptômes peuvent également apparaître à intervalles réguliers, tels que des nausées, une constipation chronique, des difficultés respiratoires, une forte asthénie qui se traduit par une lassitude physique extrême, un état de faiblesse généralisée ou encore une apathie totale. À ce stade, le patient perd sa lucidité et toute notion de vie. Ses fonctions cérébrales et son organisme ne réagissent plus, il est alors en état de mort clinique.
Les traitements médicaux du cancer sont la chimiothérapie, la radiothérapie, les thérapies ciblées ou encore la chirurgie. Cette dernière méthode est la plus classique des traitements du cancer. En effet, si la maladie est encore au stade de tumeur, l’intervention chirurgicale a une grande chance d’être efficace.
Toutes les autres formes de traitements consistent à supprimer les cellules cancéreuses et les ganglions lymphatiques.
Au stade de la phase finale de la maladie, le traitement en soins palliatifs consiste à apaiser les douleurs et la souffrance des personnes touchées par la maladie de manière à préserver une certaine qualité de vie. L’accompagnement de l’équipe de soins palliatifs, comme celle de l’hôpital d’Orbe joue alors un rôle primordial, afin de mieux répondre aux désirs des patients en fin de vie.