Dr. Holi Rajery - Linkedin
Les personnes âgées, gravement malades ou dépendantes, qu’elles se trouvent dans un centre hospitalier ou à domicile, nécessitent des soins et un suivi particulier. C’est là qu’interviennent les structures de soins palliatifs qui apportent les aides à domicile qui vont s’occuper quotidiennement de la personne en fin de vie. Le travail n’est pas aisé, car il faut d’une part concilier la vie professionnelle et la vie privée et d’autre part, assurer les soins à donner au malade.
Il n’est pas facile d’accompagner un proche en fin de vie, car les répercussions de la situation sur la vie de famille sont importantes. Les conséquences sont encore plus lourdes pour la personne qui va prendre en charge à domicile la personne en fin de vie. De nombreuses taches lui reviennent, notamment le soutien et les soins dont nécessite la personne en fin de vie. Les efforts seront davantage nécessaires si le proche en fin de vie est atteint d’une maladie grave.
Étant donné le rythme de travail auquel est soumis l’aide à domicile, cela n’est pas sans conséquence sur sa santé. En effet, outre le fait d’assurer les soins donnés au malade, il doit également gérer sa vie privée et sa vie professionnelle. De ce fait, la fatigue s’accumule au risque d’arriver à un épuisement et le stress prend de plus en plus de place. À cela s’ajoutent les anxiétés et les troubles du sommeil. Par ailleurs, certaines maladies peuvent apparaître ou s’aggraver durant cette période.
Accompagner un proche en fin de vie a également des répercussions sur la situation financière des aidants. Bien qu’il y ait différents types d’aides mis en place par l’État, elles ne sont pas suffisantes et ne durent pas sur le long terme. Elles n’arrivent pas à couvrir les différentes charges indispensables (matériels, médicaments, personnels médicaux…) pour accompagner la personne en fin de vie.
Pour pouvoir s’occuper au mieux d’un proche en fin de vie, des dispositifs doivent être mis en place, tels que la permanence téléphonique. Le médecin traitant peut être joint à tout moment. Par ailleurs, en cas d’urgence, les aidants peuvent immédiatement se rendre à l’hôpital qui recevra la personne en fin de vie.
Conscient de l’état d’épuisement que peuvent ressentir les aidants dans leur tâche, les associations et les professionnels des soins palliatifs proposent leur aide.
Le but est de permettre à l’aidant de se reposer et de pratiquer ses activités quotidiennes. Si besoin, l’aidant peut être également remplacé par des bénévoles, des auxiliaires de vie ou encore des infirmières durant son absence auprès de la personne en fin de vie.