Dr. Holi Rajery - Linkedin
Une personne atteinte d’insuffisance rénale est généralement soumise à des séances de dialyse à intervalles réguliers, un mode de traitement chimique administré pour combler le mauvais fonctionnement des reins. Lorsque les symptômes sont de plus en plus nombreux et fréquents, les séances de dialyse sont imposées à intervalles réguliers et généralement à vie, ce qui est justifié par la destruction totale des reins.
Cependant, les effets indésirables de ce mode de traitement, ajoutés à l’état de faiblesse progressive du patient sont parfois tels qu’au lieu de soulager le patient, la dialyse risque d’accélérer le décès. Au stade de fin de vie, soit le patient s’il reste lucide, soit ses proches, les soignants ou le médecin traitant prennent la décision d’arrêter la dialyse pour recourir aux soins palliatifs.
La transplantation rénale est la meilleure solution pour guérir le patient et arrêter la dialyse. Un malade, même en fin de vie, a une forte chance de prolonger son espérance de vie s’il a trouvé un donneur de rein.
Les soins palliatifs dispensés par une équipe pluridisciplinaire joueront alors un rôle primordial afin d’apporter une meilleure qualité de vie au patient jusqu’à son décès.
Différentes raisons peuvent être à l’origine du cancer des reins, comme une maladie chronique, une succession de maladies différentes, une mauvaise hygiène alimentaire, voire de vie, la prise de médicaments inappropriés.
Une insuffisance rénale peut être diagnostiquée au terme d’analyses et d’examens cliniques différents, dont la biopsie réalisée en service de néphrologie. Les reins ne remplissent plus leur rôle principal de filtration et d’élimination des déchets toxiques du sang.
La détérioration des reins se produit de manière progressive, mais inexorable. Ce phénomène peut être ralenti ou freiné grâce à un traitement approprié et lorsque la maladie a été dépistée à temps. Différents symptômes peuvent apparaître, d’autant plus si le patient souffre déjà de maladie rénale chronique. Une infection urinaire fréquente peut être un de ces symptômes.
Le rôle de la dialyse est notamment de se substituer à la fonction rénale. Elle assume en effet les fonctions des reins, comme débarrasser le sang des toxines, du potassium, de l’urée, des déchets liquides et minéraux et de les évacuer via l’urine, la sueur ou les selles. L’insuffisance rénale est qualifiée de chronique lorsque les reins perdent la moitié leur capacité normale de fonctionnement. À ce stade, la dialyse servira à suppléer à cette perte. Lorsque les reins perdent 90% de leur capacité, on est au stade de l’insuffisance rénale dite « terminale ». La dialyse se substitue aux reins pour remplir intégralement leurs fonctions.
À ce stade ultime, la diurèse est en dysfonctionnement total et l’évacuation de l’urine se fait par voie artificielle ou par ponction. Généralement, lorsque l’insuffisance rénale atteint sa phase terminale, on peut dire que le patient est en fin de vie.
Trois techniques sont utilisées pour gérer une insuffisance rénale, nécessitant une hospitalisation à court ou long terme :
Outre une mauvaise hygiène de vie ou l’addiction à l’alcool et aux stupéfiants, certaines maladies comme l’hypertension et le diabète sont des facteurs d’insuffisance rénale. Au moment où une hyperglycémie se produit chez les diabétiques, les néphrons ou les minuscules capillaires sanguins qui irriguent les reins ne remplissent plus leur rôle, entraînant une détérioration progressive des reins. Il en est de même d’une personne sujette à des pics de la tension artérielle. Le suivi des patients et la prise en charge des maladies dès les premiers symptômes sont d’une importance vitale afin de prévenir une insuffisance rénale.
Dr. Holi Rajery