Soins Comment s’exerce le rôle du médecin dans l’accompagnement médicalisé de fin de vie ?
Les soins palliatifs sont destinés aux malades en phase terminale et en fin de vie. Ils visent à ralentir l’évolution de la maladie, à améliorer la qualité de vie du malade et à soutenir ses derniers moments de vie. Toute une équipe pluridisciplinaire œuvre ensemble au sein du réseau de soins palliatifs, le médecin y tient un rôle important.
Quel est le rôle d’un médecin en réseau de soins palliatifs ?
Dans une équipe palliative, le médecin est essentiel, tout comme les autres acteurs. Il intervient aussi bien à l’hôpital qu’au domicile du patient, en fonction de la situation. Il s’occupe du traitement médicamenteux afin d’atténuer les symptômes et les douleurs du malade. Il assure également l’accompagnement psychologique du patient, ainsi que le soutien à la famille présente. Avec la permanence téléphonique 24h/24, il doit être capable de gérer et de trouver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Le médecin en réseau de soins palliatifs est en mesure d’anticiper tous les scénarios possibles. Il possède les compétences et l’expérience nécessaire pour faire face à toute éventuelle complication et à toutes les situations. Il est amené à travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire, avec la présence de la famille du malade.
Quel est l’avenir de cette fonction ?
On rencontre de plus en plus de jeunes médecins en soins palliatifs, compétents et professionnels. Dans la plupart des cas, ils se sont intéressés au métier après avoir rencontré des situations de cancer et de fin de vie. Certains commencent dans le bénévolat d’accompagnement de personnes en fin de vie avant de se consacrer entièrement au rôle de médecin en soins palliatifs.
En plus de sa formation initiale, ce médecin spécialisé suit également des formations dans le domaine de la fin de vie afin de compléter ses connaissances, mais surtout pour savoir prendre les bonnes décisions et pour pouvoir anticiper les situations d’urgence ou de détresse.
Même si de plus en plus de jeunes s’intéressent aux soins palliatifs, la question de la pérennité du système se pose.
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