Dr. Holi Rajery - Linkedin
L’hôpital représente la première unité pour les soins intensifs. En 1994, un seul établissement hospitalier les avait adopté, alors qu’aujourd’hui tous les centres hospitaliers les ont instauré. Ils proposent aussi l’accompagnement en fin de vie et accueillent les malades souffrant de maladies incurables ainsi que ceux qui nécessitent une assistance importante.
Accompagner le patient en soins palliatifs à l’hôpital consiste à être disponible pour lui et à l’écouter attentivement. Cela se fait avant, pendant et après le séjour à l’hôpital, ce doit être un endroit de bien-être et de chaleur humaine.
Chaque service a sa propre organisation, ses approches et ses propres règles. Les offres se présentent sous différentes formes, mais le préalable reste d’avoir des locaux adaptés.
Il doit y avoir dix chambres individuelles et un lit pour les accompagnateurs. Ensuite, un coin ou un espace détente ou cuisine est destiné aux proches ou à la famille pour leur restauration et leur repos.
Leur mission première est d’accueillir et de prendre en charge les malades atteints d’une maladie incurable qui présente des signes difficilement gérables ou des complications graves de la maladie.
À part la prise en charge de la douleur physique et les signes d’inconfort liés à l’affection, le personnel de l’hôpital accompagne le sujet en terme de problèmes psychiques, psychologiques et sociaux. Il s’occupe également des troubles nutritionnels, offre des soins de nursing, de rééducation fonctionnelle et de kinésithérapie.
Les établissements hospitaliers collaborent aussi avec des équipes mobiles, par exemple les milieux ambulatoires pour optimiser les services disponibles. Ils peuvent élaborer des réseaux d’aide à domicile pour les patients hospitalisés chez eux, pour faciliter la référence et la transmission des informations des sujets hospitalisés à domicile nécessitant des prises en charge en milieu hospitalier.
L’hôpital n’est pas seulement fait pour le patient, il peut servir de temps de répit et de soutien à son entourage. Les membres de la famille peuvent y être accueillis et peuvent bénéficier d’un accompagnement et d’une écoute de leurs besoins pendant le séjour de leur proche.
Enfin, l’hôpital organise aussi le retour à domicile des patients. Selon les besoins et les possibilités de chaque famille, il reste en liaison avec des réseaux compétents pour faciliter ce retour. Il peut mettre en place des structures de maintien à domicile permettant une prise en charge chez soi.
L’accompagnement des sujets atteints de maladies engageant le pronostic vital est possible avec l’instauration des unités de soins palliatifs, qui peuvent représenter plusieurs intérêts pour le patient.
D’abord, l’accompagnement est médical. La prise en charge des pathologies en phase avancée ou terminale est assurée par une équipe multidisciplinaire. Ces personnes en phase palliative seront prises en main par des professionnels spécialistes avec des compétences spécialisées en soins palliatifs. Cette équipe est composée de professionnels du secteur santé, du secteur social et d’autres personnels appartenant à d’autres catégories de profession.
Ces établissements garantissent aussi des soins et un accompagnement complexe ainsi que des recours. Les soins sont assurés dans la globalité en continuité et en coordination avec une équipe multidisciplinaire. Physiques, mentaux ou spirituels… tous les besoins du patient peuvent être satisfaits. La dignité humaine est respectée par le cadre de structure de l’hôpital.
Certains hôpitaux font profiter à leurs patients des solutions basées sur l’Intelligence Artificielle pour améliorer la qualité des soins sans que l’équipe médicale soit trop chargée.
Le coût représente un autre avantage de cet accompagnement. Effectivement, des études ont été réalisées et ont pu démontrer que les soins palliatifs en milieu hospitalier permettent d’économiser jusqu’à 7 000 $ à 8 000 $ par patient au système de soins de santé.
Il y a une possibilité de recherche clinique et en traitement. C’est à l’hôpital que peut se faire la formation des étudiants universitaires ou d’autres soignants voulant se spécialiser en soins palliatifs.
L’accompagnement des malades à l’hôpital n’est pas aussi compliqué. L’important est de satisfaire leurs besoins autant que possible durant le séjour. À noter que l’accompagnement diffère d’un patient à un autre.