Dr. Holi Rajery - Linkedin
Seuls 10% des patients atteints de glioblastomes ont une espérance de vie à 5 ans. Les statistiques de cette maladie incurable ne se sont pas améliorés depuis 30 ans. Ces chiffres sont éloquents, les médecins ne peuvent que proposer des mesures palliatives, non pas pour guérir, mais pour soulager le patient atteint de gliomes. Il s’agit de soulager les symptômes de glioblastome multiforme en fin de vie.
Ainsi, les médecins proposent la chimiothérapie, une des techniques les plus courantes pour ce type de traitement standard, la radiothérapie et la chirurgie. Ils utilisent des anticonvulsivants et des corticoïdes pour atténuer la douleur des patients âgés et améliorer leurs fonctions neurologiques.
Définition
L’Organisation mondiale de la Santé ou OMS classe les glioblastomes au grade IV des tumeurs malignes et elles sont majoritairement astrocytaires.
Les glioblastomes sont un type de cancer qui atteint les cellules souches du cerveau et affecte le système immunitaire. Pour être plus précis, un blaste désigne une cellule qui n’a pas encore atteint sa maturité et la glie rassemble les cellules du cerveau, astrocytes, microglie et oligocytes. Ce type de cancers du cerveau affecte généralement l’hémisphère droit ou gauche de la cervicale, mais dans certains cas, la tumeur peur se loger dans d’autres zones du cortex cérébral.
Ce type de tumeurs cérébrales est le plus commun aux patients atteints de cancer et touche généralement les personnes âgées de 45 à 70 ans. En effet, selon des études réalisées par des scientifiques, le risque de cancer augmente avec l’âge. Voici les statistiques recueillies sur la prévalence du cancer des seniors. Ce fait n’empêche en rien l’apparition de la maladie à une autre tranche d’âge. D’ailleurs, 1 à 33 330 nouveaux cas se manifestent chaque année, selon les statistiques de l’OMS. Cette incidence se traduit aussi par une prévalence estimée à 1/100 000 sur une même période.
Symptômes et évolution
Le facteur de croissance et l’évolution de la maladie dépendent de sa catégorie et des cellules tumorales. Elle est généralement de 2 à 3 mois, sauf en cas de glioblastome secondaire, c’est-à-dire que la tumeur résulte de la transformation maligne d’un astrocytone de bas grade.
Les symptômes du glioblastome sont principalement neurologiques et comportementaux selon l’oncologie. Le patient ressent des maux de tête, des nausées anormales et vomissements qui sont les signes d’une hypertension intracrânienne. Des troubles visuels peuvent aussi survenir, de même que des crises d’épilepsie. Ces symptômes neurologiques sont dus à l’endommagement des lobes frontaux dus à cette pathologie tumorale.
Le sujet présente de l’incohérence dans le comportement, de la dégradation de la personnalité, montre des signes de dépression et ressent de la fatigue inhabituelle. Le symptôme le plus significatif du glioblastome est la perte progressive de la mémoire.
En cas d’apparition de ces symptômes, il faudrait penser à consulter un médecin, un spécialiste en système nerveux central de préférence. S’il est facile de diagnostiquer la maladie avant même la biopsie, passer au scanner ou à l’IRM permet de mieux évaluer son évolution. Ces techniques montrent l’état de la tumeur qui s’infiltre dans le parenchyme cérébral. Elles mettent aussi en avant l’hétérogénéité des cellules saines avec les cellules cancéreuses et des zones de nécrose. L’avis d’un spécialiste est requis dans la mesure où le scanner peut montrer d’autres variantes histologiques du glioblastome comme le glioblastome gigantocellulaire et le gliosasrcome. Si le traitement et le pronostic sont assez similaires à un glioblastome typique, il est préférable d’établir un diagnostic fiable pour un meilleur traitement.
L’emplacement de la tumeur peut varier, ce qui affecte l’apparition des symptômes. Ainsi, indépendamment des propriétés pathologiques de l’infection, les symptômes peuvent survenir rapidement ou beaucoup plus tard malgré l’évolution de la maladie.
Dans tous les cas, les signes de la maladie sont de plus en plus significatifs dans les dernières semaines de la vie du patient. Son état général se dégrade considérablement et se traduit par une grosse fatigue, une perte d’appétit, une difficulté à s’hydrater, pouvant aller jusqu’à l’incontinence. Par ailleurs, le patient présente des signes de délire fréquents et des troubles de la vigilance. Il éprouvera de plus en plus de mal à communiquer avec son entourage et certaines personnes qui ont ces tumeurs au cerveau deviennent agressives.
La qualité d’existence d’une personne atteinte de ce cancer du système nerveux se dégrade rapidement et considérablement. Il devra pouvoir compter sur ses proches pour l’accompagner dans les thérapeutiques et jusqu’à la fin. C’est la raison pour laquelle il est également primordial que les familles soient informées au préalable de la véritable situation. Une meilleure compréhension permet une meilleure gestion.
Il faut souligner que pour soulager les altérations du glioblastome chez un malade en fin de vie, il est impératif de lui administrer des soins palliatifs dès l’apparition des premiers symptômes comme la vitamine C. Le maintien à domicile est recommandé pour lui permettre d’évoluer dans un environnement familier, mais sous une surveillance médico-infirmière. Le médecin préconise l’application d’une méthode pluridisciplinaire telle que la physiothérapie et l’ergothérapie. Un soutien psychologique est également souhaitable autant pour le patient que pour les proches.