Dr. Holi Rajery - Linkedin
Avoir une pathologie tumorale n’est jamais une bonne nouvelle, mais une tumeur maligne est d’autant plus préoccupante lorsqu’elle est localisée au niveau du cerveau. C’est le cas du méningiome qui peut être bénin ou malin. Une tumeur cérébrale est une masse de cellules qui se multiplient de façons anormale et incontrôlée qui causent des séquelles au cerveau. Une IRM et une biopsie permettent de diagnostiquer la malignité de ce type de cancers. Le Glioblastome est une des formes les plus agressives pour le système nerveux d’un patient cancéreux. Les prises en charge thérapeutiques dépendent du type, de la taille et de l’emplacement de la tumeur. Le traitement des tumeurs malignes est particulièrement éprouvant, car le patient peur subir à la fois une chimiothérapie, une intervention chirurgicale et une radiothérapie.
Le traitement contre le cancer en service oncologie repose sur des protocoles codifiés qui correspondent aux spécificités des tumeurs solides du malade. Des soins complémentaires peuvent être prévus pour faire face aux altérations causées par la maladie, par exemple la perte d’autonomie, les troubles du langage ou l’anxiété due à la propagation des cellules tumorales ou cellules cancéreuses. Dans la phase terminale, lorsqu’il est reconnu que les traitements ne sont plus efficaces, les soins ne se font plus dans un but curatif, mais dans le soulagement des symptômes jusqu’au décès du patient. C’est dans ce sens qu’interviennent des personnes spécialisées dans l’accompagnement non seulement du malade dans sa fin de vie, mais également de ses proches.
Les symptômes d’aggravation
La manifestation de tumeurs primitives au cerveau dépend des localisations. Il faut savoir que chaque région du cerveau contrôle une fonction spécifique de l’organisme. Ainsi, les tumeurs intracrâniennes en mutations affecteront la fonction associée à la région où elle se trouve. Justement, les dysfonctionnements qui en découlent constituent les premiers signes cliniques de la tumeur qu’on peut confirmer par des examens neurologiques, une image de scanner intracrânienne et une biopsie. Au fur et à mesure que celle-ci se développe, c’est le fonctionnement général du cerveau qui est affecté.
Plusieurs symptômes peuvent apparaitre comme la somnolence, la réduction de la mobilité, les vomissements, des problèmes d’hypertension, des problèmes de mémoire, des apparitions de ganglions, des troubles de l’humeur, une sensibilité aux maladies à cause de la diminution du système immunitaire ou encore des maux de tête et des crises d’épilepsie. L’éventualité de chute est une des préoccupations grandissantes chez une personne, dont le cancer au cerveau évolue. Les problèmes d’équilibre et de coordination apparaissent souvent sans oublier les problèmes de discernement qui peuvent survenir suite à l’apparition de la maladie. Le cancer étant évolutif, la métastase est à craindre en cas de prolifération, lorsque des tumeurs apparaissent dans d’autres tissus sains loin des cellules primitives.
Soins de support
La prise en charge d’un patient atteint de tumeurs cancéreuses localisées dans la boîte crânienne ne se résume donc pas au traitement des tumeurs cérébrales. On parle alors de soins de support dans la mesure où tout un ensemble de soins s’avère nécessaires, surtout s’il s’agit de tumeurs malignes secondaires. De nature palliative, ces soins prennent en charge la douleur et la fatigue, mais aussi la nutrition du patient ainsi que son problème digestif, respiratoire ou moteur. Au-delà de la souffrance physique, les soins de support considèrent également la souffrance psychique et les difficultés sociales en général, ainsi que l’accompagnement de fin vie.
Parmi les soins de support, la corticothérapie consiste en l’administration de corticoïde. Lorsque ce traitement est maintenu, il vise à contrôler certains symptômes. On a aussi les anticonvulsivants pour éviter les crises d’épilepsie qui touchent les cérébraux des sujets atteints de tumeur au cerveau.
La rééducation fonctionnelle peut également être prescrite par un médecin en cancérologie et pluridisciplinaire. Le but est de développer des compétences ou des techniques pour aider le patient à mieux vivre suite à la perte de certaines aptitudes causées par une paralysie partielle par exemple. C’est le cas également de l’ergothérapie qui s’intéresse cette fois aux troubles psychiques, mentaux et cognitifs avec pour objectif l’adaptation du malade à sa situation. Pour la perte de tonus musculaire et les problèmes d’équilibre, il y a la physiothérapie. Les personnes atteintes de tumeur au cerveau peuvent également avoir besoin de rééducation cognitive pour retrouver de la capacité intellectuelle ou encore de la mémoire. Il arrive aussi que la tumeur cancéreuse altère le sommeil, l’humeur et le comportement. Un accompagnement spécifique peut être préconisé.
D’une manière générale, il n’est pas facile pour les patients atteints de la maladie et les proches d’admettre l’entrée d’une prise en charge essentiellement palliative. Cela indique indirectement que le pronostic vital est engagé et que le geste chirurgical n’est plus un traitement thérapeutique, mais à titre palliatif. Le soutien psychologique est le plus important, aussi bien pour le patient que pour sa famille.
A noter que si la tumeur cérébrale est détectée rapidement dès le début de la maladie, surtout si elle est maligne comme le cas du gliome du nerf optique et du gliome hypothalamique, elle peut être traitée. En effet, le chirurgien opère délicatement jusqu’à atteindre le système nerveux central touché pour éliminer les petites cellules concernées.
L’ablation chirurgicale des tumeurs cancéreuses au niveau du cerveau est souvent risqué et très compliquée puisque les vaisseaux sanguins qui s’y trouvent sont sensibles. Il se peut également que les tissus voisins soient déjà affectés même si le traitement chirurgical concerne le retirement des neurones touchés par la tumeur bénigne.