Dr. Holi Rajery - Linkedin
Malgré les avancées de la science, il y a toujours des maladies dont on n’a pas encore trouvé de remède et qui entrainent avec certitude le patient vers la mort. Il peut s’agir de maladies chroniques, héréditaires, génétiques ou de maladies rares. Leur prise en charge peut être effectuée par une unité de soins spéciale comme les soins palliatifs.
Les chercheurs se penchent sur la question depuis des années, mais ce qu’on a pu faire pour le moment est d’allonger l’espérance de vie, comme avec le sida, où les antirétroviraux permettent aux séropositifs de vivre de plus en plus longtemps.
Dans ce registre, on attend également toujours les médicaments pour soigner les maladies dégénératives comme l’Alzheimer ou Parkinson, touchant les cellules nerveuses du cerveau ou encore la dystrophie musculaire qui concerne les muscles.
Les traitements qu’on donne à ce jour servent à atténuer les symptômes et à ralentir la dégénérescence. Pour le moment, on n’a pas encore trouvé le moyen d’inverser le processus.
Parmi les autres maladies qui ne peuvent être guéries figure le cancer sous toutes ses formes. Certes, le taux de rémission est encourageant si la maladie est diagnostiquée très tôt, mais le fait est que le cancer soit toujours perçu comme la pire des maladies.
Une autre pathologie qui peut paraître banale à première vue est l’asthme. Des médicaments existent pour contrôler les inflammations des voies respiratoires qu’il peut provoquer, mais l’asthme reste à ce jour sans traitement définitif.
Le traitement du diabète vise à prévenir les complications sur le long terme, mais ne le guérit pas. Lorsqu’on parle de maladie sans traitement, il est difficile de ne pas évoquer la sclérose en plaques qui s’attaque au système nerveux central. Les médicaments encore disponibles servent à atténuer les symptômes et à ralentir la progression de la maladie.
Enfin, on peut aussi prendre comme exemple la schizophrénie qui se manifeste par l’altération de la personnalité. Bien qu’elle soit fréquente, cette maladie mentale ne connait qu’un taux de rémission durable d’un peu plus de 30%.
Une maladie est incurable lorsqu’il n’existe pas au moment où on parle de traitement qui puisse la soigner. Une maladie incurable ne conduit pas forcément à une mort précoce puisque certaines peuvent être contrôlées. Par contre, d’autres entrainent la mort ou affecte la qualité de vie.
Maladies dégénératives
Les maladies dégénératives figurent parmi les maladies incurables. Elles entrainent une augmentation évolutive des déficiences du malade à cause de la dégradation progressive de cellules, de tissus ou d’organes. D’une manière générale, elles entrainent le patient vers un handicap important en fin de vie. Elles peuvent d’être d’origine neurologique lorsqu’elles touchent le système nerveux.
C’est le cas de la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque ou encore la maladie de Charcot. Elles peuvent également toucher les muscles comme pour le cas de la dystrophie musculaire. D’origine génétique, cette pathologie voit progressivement les muscles du patient perdre de volume et de force. La situation s’aggrave progressivement jusqu’à la mort du patient.
La dégénérescence peut aussi toucher les os, c’est le cas de la maladie de Paget qui affecte généralement les hommes à partir de 50 ans. Elle provoque des douleurs osseuses, mais aussi des déformations. D’une manière générale, les maladies dégénératives concernent les personnes âgées. La prise en charge des patients nécessite le plus souvent des unités de soins spécialisées.
Pathologies prolifératives ou cancers
Le cancer est la forme maligne d’une tumeur. Une tumeur est définie comme une prolifération incontrôlée de cellules dans le corps. Si normalement les cellules se multiplient de manière contrôlées, ce n’est pas le cas dans un cancer. Ainsi, la tumeur peut altérer le fonctionnement de l’organe dont elle est issue. Lorsque les cellules cancéreuses envahissent les tissus environnant, on parle de métastase où il y a formation de tumeurs secondaires.
Maladies auto-immunes
Les maladies auto-immunes ramènent à un dysfonctionnement du système immunitaire qui ne conduit pas toujours à ces types de maladies. En effet, il se peut que le système soit devenu trop sensible à certains constituants exogènes. Par contre, on parle de maladie auto-immune lorsque le système immunitaire s’attaque aux constituants de l’organisme. C’est le cas par exemple du diabète de type 1, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn ou encore la polyarthrite rhumatoïde.
Les anticorps engendrent des légions au niveau des cellules et des tissus, pouvant provoquer des symptômes plus ou moins graves.